Les réflexes archaïques / primitifs

Les réflexes archaïques, appelés aussi primitifs, sont tous les mouvements automatiques, involontaires et réactions innées en réponse à un stimuli, interne ou externe : visuel, auditif, vestibulaire, olfactif, gustatif, tactile, proprioceptif.  
Ils se développent in utero, à la naissance ou dans les premiers mois de vie de l’enfant. On peut les observer actifs dès la naissance et jusqu’au 3 ans de l’enfant pour certains d’entre eux. Ces premiers programmes neurologiques permettent au bébé de bouger dans le ventre de sa mère, de naître, de se nourrir, de se mouvoir, de se coordonner, de se protéger, de survivre… puis de passer progressivement d’une motricité réflexe involontaire à une motricité volontaire.

Votre doigt que bébé serre dans sa main, ses quelques pas faits alors que bébé n’a que quelques jours, ce gros orteil qui s’élève quand on le stimule le long de la voûte plantaire… tous ces tests sont les premiers marqueurs liés au neurodéveloppement de l’enfant disponibles à l’observation. Ce sont des réflexes archaïques, indispensables pour le bon développement de l’enfant. A 3 ans – 3 ans et demi, tous les réflexes archaïques doivent être intégrés et ne plus répondre aux tests de stimulis sensoriels. Ils se réactiveront dans notre vie d’enfant puis d’adulte uniquement en cas d’urgence, de stress, pour nous aider ponctuellement, de façon transitoire. Un exemple ? Je suis debout dans un bus, ce dernier freine précipitamment, je bascule en avant : merci mon ange gardien du nom de “réflexe de parachute” de t’être déclenché avant d’atteindre le sol et d’avoir actionné de façon automatique mes bras et mes mains pour me protéger.